Pawo Rinpoché

Pawo Rinpoché est un des plus hauts maîtres des enseignements du bouddhisme tibétain et de la tradition Karma Kagyu. Sa lignée d'incarnation est reconnu comme une émanation du Bouddha Amitabha.



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Pawo Rinpoché est un des plus hauts maîtres des enseignements du bouddhisme tibétain et de la tradition Karma Kagyu. Sa lignée d'incarnation est reconnu comme une émanation du Bouddha Amitabha. Les Pawo Tulkus ont été mentionnés dans les trésors cachés, les termas, de Padmasambhava.

Avant la lignée des Pawo Rinpochés

Les premiers personnages de la lignée vécurent en Inde :

Par la suite, il y eut 4 incarnations au Tibet :

Liste des Palden Pawo (Pawo Rinpoché)

  1. Tcheuwang Lhundroup (1455 - 1503)
  2. Tsouglag Trengwa (1504 - 1566)
  3. Tsouglag Gyatso (1568 - 1630)
  4. Tsouglag Kuntou Zangpo (1633 - 1649)
  5. Tsouglag Trinlé Gyatso (1650 - 1699)
  6. Tsouglag Teundroup (1701 - 1718)
  7. Tsouglag Gawéi Wangpo (1719 - 1781)
  8. Tsouglag Tcheukyi Gyelpo (1785 - 1841)
  9. Tsouglag Nyindjé Wangpo (? - 1910)
  10. Tsouglag Mawéi Wangchoug (1912 - 1991)
  11. Tsouglag Mawéi Drayang (1993 -)

La lignée des Pawo Rinpochés

Enfin, débute la lignée dont les détenteurs portent le nom de Pawo (tib. dpa'bo). Les précédents Pawo Rinpochés ont tous été des disciples proches des Karmapas, des Shamarpas et des Taï Sitou Rinpochés mais également des principaux maîtres de la lignée Nyingmapa. Au XIXe siècle, ils participèrent au mouvement Rimé. Ils ont été connus pour leur érudition et leur compétence d'yogi.


Le 1er Palden Pawo

Il naquit en 1455 dans le haut Yarloung, non loin des rives du Tsangpo, dans une résidence de Kunga Legpa, le dernier souverain de la dynastie Pagmodrou (1358-1481).

Il montra particulièrement tôt des prédispositions spirituelles, mais ses parents n'y prêtèrent guère attention, ou s'opposèrent à sa volonté. Toute son enfance, il exprima vainement son désir ardent de suivre une vie spirituelle. Finalement, lorsqu'il eut 16 ans, il se résolu à fuir le domicile familial en emportant avec lui un reliquaire en or. Il partit rejoindre Lhundé Rabdjampa (?-?), dont on ne sait presque rien, si ce n'est qu'il était un maître connu du Maha-Ati (Dzogchen).

Il eut alors un rêve dans lequel lui apparut le Découvreur de Trésors Gourou Tcheuwang (1212-1270) qui lui dit : «Tu feras le bien d'autrui comme je l'ai fait», puis il lui donna les vœux de novice et son propre nom, Tcheuwang. Par la suite, à peine eut-il reçu les instructions sur le Mahamoudra qu'il les réalisa et , pour lui, tout devint indifférencié. Tout d'abord, il eut essentiellement le soutien de trois maîtres connus : Lhundé Rabdjampa, le premier qu'il rencontra ; Ngawang Dragpa (1418-1496), le 12e détenteur du trône de Talung Gœun, le siège de la lignée Talung Kagyu  ; et le 2e Gyalwang Drukpa, Kunga Paldjor (1428-1476).

Les biographes évoquent ses particulièrement grandes capacités spirituelles, mais aussi ses accomplissements ordinaires : visions et miracles jalonnaient ses pérégrinations, au point que bientôt certains le prirent pour un fou ou, au contraire, pour un être au comportement fréquemment extravagant, mais remarquable. On le surnomma Pawo, le Héros, et par conséquent, on ne le rencontra plus que sous le nom de Pawo Tcheuwang Lhundroup, le «Héros, puissance spontanée du Dharma».

Il rencontra le 7e Karmapa Tcheudrag Gyatso (1454-1506) qui le reconnut comme son égal et lui demanda de prendre en charge le monastère de Drowo Loung Sékar, dans le Lhodrag, au sud du pays, à l'endroit où avait vécu le père de la lignée, Marpa le Traducteur (1012-1097), et où son disciple Milarépa (1052-1135) avait construit une tour durant ses années d'épreuves auprès de son maître. Pawo Tcheuwang Lhundroup, quant à lui, reconnut en Karmapa son principal maître.

Devenu l'un des détenteurs de la lignée Karma Kagyu, il passa le reste de sa vie principalement à Drowo Loung Sékar. Outre les enseignements Nyingmas dont il était le détenteur, il transmit aussi les enseignements propres aux Karma Kagyus, surtout ceux qui étaient spécifiques à Drowo Loung Sékar, comme la pratique des yogas de Naropa (Tcheu drouk sékarma).

Il mourut en 1503. Ses disciples furent particulièrement différents les uns des autres. Le seigneur le plus puissant de l'époque, le prince Deunyeu Dordjé (1452/53-1512), qui avait mis ses armées au service du 4e Shamarpa, Tcheukyi Dragpa (1453-1524), comptait parmi ceux qu'avait instruit le 1er Pawo Rinpoché. A l'opposé du prince, au nombre de ses plus proches disciples, on trouvait son frère cadet, l'yogi errant Ritreu Rétchen (?-?), et le Fou du U, Kunga Zangpo (1458-1532).

Le 10e Palden Pawo

Tsouglag Mawéi Wangchoug (1912-1991) fut le 10 10e Pawo Rinpoché. Il fut reconnu par le 15e Gyalwang Karmapa, Khakyab Dordjé (1871-1922) qui, le 4e jour du 6e mois de l'année du Lièvre de Bois, soit le 16 juillet 1915, procéda à la cérémonie d'entrée en religion et lui donna son nom : Gyourmé Rangjoung Dagpei Dordjé Thegtchog Tsouglag Mawéi Wangtchoug Nampar Gyalwai Dé. Quelques jours plus tard, le Gyalwang Karmapa l'intronisa solennellement à Nénang et lui transmit l'initiation de longue vie de Tara Blanche, composant à l'occasion une prière pour garantir sa longévité. L'ensemble des Palden Pawos étaient des manifestations du Bouddha Amitabha et de Padmasambhava ; surtout, le nouveau maître de Nénang fut reconnu comme une manifestation humaine de Vajrapani, le protecteur des tantras.

À partir de 1917, le Karmapa l'éleva comme son propre fils avec ses enfants, surtout le 2e Kongtrul, Khyentsé Euser (1904-1953) qui était de quelques années l'aîné du nouveau Palden Pawo. Par conséquent, il reçut l'intégralité des enseignements propres aux Karmapas, auxquels s'ajoutèrent tous ceux que le Karmapa recevait de maîtres connus de différentes lignées, surtout les Nyingmapas Kathok Sitou (1880-1925), et Minling Dodzin (?-?).

En 1922, malgré son jeune âge, le 10e Palden Pawo supervisa les cérémonies funéraires célébrées pour le 15e Karmapa qui venait de décéder. Quelques années plus tard, en 1925, il se rendit à Lhassa où il rencontra le 13e dalaï-lama (1876-1933) qui accomplit pour lui une cérémonie d'entrée en religion et l'incita à prendre les vœux monastiques complets le moment venu, ce que Palden Pawo accepta. L'année suivante, le 27 février 1926, jour de la pleine lune du premier mois de l'année du Tigre de Feu, au cœur des grandes festivités du Mönlam qui se déroulaient à Lhassa, le dalaï-lama lui conféra ses premiers vœux monastiques de Guétsul et , à cette occasion, lui donna le nom de Pawo Tsouglag Thoubten Kunsel. Par la suite, de retour à Nénang, il s'enferma en retraite dans l'ermitage de Samten Tsésar que le 2e Shamarpa avait fondé au-dessus du monastère. Il y accomplit à plusieurs reprises les pratiques et méditations du Mahamoudra.

Le Karmapa reprit naissance dans le Kham en 1924 où le 11e Tai Sitou, Péma Wangtchoug Gyelpo (1886-1952), le prit sous sa tutelle. En 1931, le 16e Karmapa, Rangdjoung Rigpéi Dordjé (1924-1981), revint à Tsourphou, accueilli en chemin par le 2e Kongtrul Rinpoché, le 11e Gyaltsab Rinpoché, Dragpa Gyatso (1902-1959), et le 10e Palden Pawo qui organisèrent en son honneur de fastueuses cérémonies. Lors de l'intronisation du nouveau Karmapa, Pawo Rinpoché fit de somptueuses offrandes et formula des prières de longue vie pour le nouveau chef des Karma Kagyu. Par conséquent, le Karmapa séjourna régulièrement à Nénang où Pawo Rinpoché lui transmit des enseignements.

En 1940, il entama un long voyage dans le Kham pour se rendre à Palpung, le monastère des Tai Sitou où résidaient de grands maîtres détenteurs de précieux enseignements, dont ceux collectés par les fondateurs du mouvement Rimé. Il y resta 4 ans, transmettant les enseignements reçus du 15e Karmapa, et recevant à son tour des instructions du 11e Tai Sitou, du 1er Bérou Khyentsé Rinpoché, Mizé Djampéi Gotcha (1890-1946), et de Shetchen Kongtrul (1901-1960). On disait de lui qu'il recevait les enseignements à la manière dont on remplit un vase à ras bord, ne perdant totalement rien de ce qui lui était transmis.

En 1944, le grand corbeau de Nénang, l'oiseau lié au protecteur du monastère, apparut à Palpung. Pawo Rinpoché comprit qu'il était temps pour lui de rentrer au Tibet central et il entama par conséquent le chemin du retour avec l'oiseau pour escorte. Nénang comptait alors une centaine de moines ; il fit construire un ermitage pour qu'ils puissent effectuer des retraites d'yidam, condition préalable qu'il donnait pour qu'ils soient à même d'effectuer les rituels funéraires.

Comme le 13e dalaï-lama l'avait souhaité, il reçut les vœux monastiques complets en 1947 du 2e Kongtrul Rinpoché. Soucieux de maintenir l'héritage spirituel de sa lignée d'incarnations, en 1949, il dirigea la restauration du monastère de Drag-ngag qui était sous la responsabilité des Palden Pawo depuis Pawo Tsouglag Gawa, au 18e siècle. Dans l'optique de favoriser les pratiques de purification de nyoungné qu'accomplissaient les habitants du village de Kado, au pied de Nénang, il leur fit construire un temple qui leur était dédiées. Il alloua aussi une rente à ce temple de façon à ce que son entretien ne dépende pas des villageois.

La défaite des armées tibétaines face aux troupes communistes chinoises en 1950-1951 bouleversa l'organisation du pays. Palden Pawo Rinpoché parvint à maintenir la stabilité au sein de son monastère et , en 1954, il partit effectuer le grand pèlerinage du mont Kailas, à l'ouest du Tibet. Deux ans plus tard, peu avant de partir en Inde pour assister aux grandes cérémonies célébrées pour les 2 500 ans du Bouddha, le 14e Dalaï-lama rendit visite au monastère du Karmapa, Tsourphou. En chemin, il fit halte à Nénang où Pawo Rinpoché l'avait convié à donner les enseignements de La Voie et ses étapes, le Lamrim composé par Tsongkhapa (1357-1419), le fondateur de la lignée Guéloug. Le jeune dalaï-lama conféra aussi l'initiation d'Avalokiteshvara à une foule nombreuses de moines, d'ermites et de laïcs, et fit des rituels de consécration du monastère.

Dans les premières semaines de 1959, il se rendit à Lhassa pour y faire des offrandes à la statue du Djowo, dans le temple du Tsouglagkhang, le plus vénéré du Tibet, mais il dut quitter la ville plus tôt qu'il ne l'aurait souhaité. La situation politique était tendue au point que tous ceux qui en avaient la possibilité envisageaient de fuir le pays, quand ce n'était pas déjà fait. Même si, à Nénang, quelques-uns de ses proches ne croyaient pas en l'imminence du danger, il était convaincu que les prophéties de Padmasambhava annonçant une période sombre pour le Dharma au Tibet étaient sur le point de se réaliser.

Dans la nuit du 23 mars, quelques jours après le dalaï-lama, il partit avec quelques proches par le Sud, arrivant sain et sauf au Bhoutan, puis en Inde où il séjourna dans un camp de réfugiés avant de s'installer à Kalimpong (Bengale Occidental).

Pendant que le Karmapa s'installait au Sikkim, le dalaï-lama reconstituait son gouvernement, en premier lieu à Mussoorie, puis à Dharamsala (Himachal Pradesh). Particulièrement tôt conscient de l'importance qu'il y avait à sauvegarder la culture laïque et religieuse des Tibétains, le dalaï-lama désigna à des postes clés des personnages connus pour l'étendue de leur savoir. C'est ainsi qu'il demanda à Palden Pawo Rinpoché de prendre en charge la chaire Kagyu de l'université sanscrite de Bénarès en 1962. Il y resta jusqu'en 1966, rencontrant là quelques Occidentaux, dont le tibétologue américain Herbert V. Günther qui dirigeait la section tibétaine de l'université. Il y transmit de nombreux enseignements à de nouveaux disciples indiens, dont les six yogas de Naropa, et rédigea un ouvrage sur le Mahamoudra. Finalement, même s'il alternait ses séjours à Bénarès avec de courtes périodes à Darjeeling ainsi qu'à Kalimpong, il demanda au dalaï-lama d'être relevé de ses fonctions tant le climat lui était complexe.

Depuis son départ du Tibet, il avait fréquemment émis le souhait, tant auprès du Karmapa que du dalaï-lama, de tout abandonner pour mener une existence de pratiquant errant, en Inde ou dans les régions himalayennes. Le Karmapa et le dalaï-lama s'y opposèrent avec fermeté : la situation des religieux tibétains exilés était particulièrement complexe et son départ comme mendiant créerait de grandes difficultés pour tous tant rares étaient les maîtres compétents qui avaient pu fuir. Considérant aussi qu'une telle décision pourrait poser des difficultés à son entourage immédiat, Pawo Rinpoché consentit à mener l'existence d'un lama de haut rang. Cependant, plutôt que de faire construire un monastère, il préféra rester en retraite, s'établissant au Bhoutan et séjournant quelquefois dans le nord de l'Inde, ou au Sikkim. Il dispensa les enseignements dont il était le détenteur aux autres maîtres des lignées Kagyu ou Nyingma.

En 1975, il accepta l'offrande d'une ferme en ruine en France, près de la vallée de la Vézère, où déjà le Karmapa avait séjourné. Il y vécut définitivement à partir de 1978, fondant l'ermitage de Nénang Samten Choling, consacré aux retraites du Mahamoudra, non loin de centres d'études du bouddhisme tibétain créés par Kyabjé Dudjom Rinpoché (1904-1987), chef de l'école Nyingma, le Gyalwang Karmapa, Kyabjé Dilgo Khyentsé Rinpoché (1910-1991), puis la famille de Kangyour Rinpoché.

En 1982, le 14e dalaï-lama se rendit en France à l'invitation du centre Guéloug de Vajrayogini, non loin de Toulouse. À la demande de Pawo Rinpoché, le dalaï-lama conféra l'initiation d'Avalokiteshvara aux nombreux Occidentaux venus écouter son enseignement. Lors d'un entretien privé, le dalaï-lama lui fit part de ses inquiétudes quant à l'avenir de la lignée des Palden Pawo, demandant à Pawo Rinpoché de rester en vie toujours longtemps et de songer à garantir le futur. Pawo Rinpoché rassura le dalaï-lama et lui déclara que, dans son cas, une lettre de prédiction serait même inutile tant les signes de son retour seraient évidents. Se prosternant à ses pieds, le dalaï-lama lui offrit alors son Corps, sa Parole et son Esprit en lui faisant don d'une cloche, d'un rosaire et d'un texte. À chaque fois que l'occasion lui était donnée, le dalaï-lama soulignait combien rares étaient les bodhisattvas comme Pawo Rinpoché tant sa vie, seulement dédiée au bien d'autrui, était exemplaire.

Afin d'assurer la pérennité de sa lignée, il se décida à faire bâtir un monastère. Malgré les efforts apportés par d'anciens disciples qui, au Tibet, commençait à reconstruire le monastère de Nénang sur les ruines de l'ancien, détruit au cours de la révolution culturelle chinoise, il n'était pas envisageable que Pawo Rinpoché y retourne. C'est dans le lieu saint de Bodhnath, non loin de Kathmandou au Népal, que les travaux d'un nouveau monastère, Nénang Phuntsog Chodar Ling, débutèrent au début des années 1980 et Pawo Rinpoché s'y établit en novembre 1986. Il y rassembla une petite communauté de moines et continua de transmettre les enseignements qu'il détenait.

Le 20 août 1991, sa respiration commença à faiblir et son état de santé se dégrada jusqu'au 22 août au soir, lorsqu'il cessa de respirer. A cet instant, en France, le dalaï-lama visitait la chambre de Pawo Rinpoché pour lui adresser ses prières et lui rendre hommage. Vivant dans la plus grande simplicité, il lisait quotidiennement le petit texte de Thogmé Zangpo, Les 37 pratiques des Fils des Vainqueurs, dont l'objet est la conduite altruiste. Il n'enseignait que par de courtes instructions-clés adaptées à chacun de ses disciples et on disait de lui que d'entendre ne serait-ce qu'un mot de sa bouche revenait à recevoir l'ensemble des initiations et l'ensemble des explications délivrées par le Bouddha. S'il était un maître compétent dans l'ensemble des domaines de l'esprit, lui-même se considérait comme un être ordinaire sur le chemin spirituel.

Ses disciples furent particulièrement nombreux. Parmi eux, les plus connus en Occident sont le 16e Gyalwang Karmapa, les quatre principaux religieux de la lignée Karma Kagyu (Shamar Rinpoché, Gyaltsab Rinpoché, Taï Sitou Rinpoché et Jamgœun Rinpoché), Kyabjé Chatral Rinpoché, Kyabjé Tenga Rinpoché, Kyabjé Kalou Rinpoché, Kyabjé Dilgo Khyentsé Rinpoché, Zigar Tchoktrul Rinpoché... Nombreux furent les autres avec lesquels il avait des relations spécifiques, comme Kyabjé Dudjom Rinpoché, Kyabjé Thouksé Rinpoché, ou bien toujours Tersé Tulkou, le petit-fils du grand découvreur de Trésors du XIXe siècle, Chogyur Lingpa. Palden Pawo Rinpoché considérait comme ses fils spirituels le 12e Gyalwang Drukpa, le chef de la lignée Droukpa-Kagyu, et le 12e Gyaltsab Rinpoché. Son monastère népalais et son siège européen restèrent sous la conduite avisée des deux lamas qui l'avaient assisté tout au long de leur vie, les lamas Karma Tsultrim et Ngédeun Chopel.

L'actuel et 11e Palden Pawo

Tsouglag Mawéi Drayang est né en 1993. L'actuel et 11e Pawo Rinpoché a été reconnu par le 17e Karmapa, Orgyen Trinley Dorje et assumé alors son siège au monastère de Nenang au Tibet. À un jeune âge, il a demandé à ses assistants de déterrer un morceau de terre. Après des jours passés à creuser particulièrement profondément, ils ont découvert des articles sacrés enterrés par Nenang Pawo des incarnations passées. Ces pierres incluses sacrées à Padmasambhava et d'autres reliques[1]. La mémoire du jeune Nenang Pawo et ses capacités montrent qu'il est la vraie incarnation.

Suite à l'évasion de Orgyen Trinley Dorje en Inde en 2000, des rapports sont apparus indiquant qu'en représailles, le jeune Pawo, âgé de 8 ans, a été renvoyé de son lieu de résidence habituel au monastère de Nyenang et mis sous surveillance et que son éducation religieuse avait été restreinte : il dut abandonner ses habits monastiques et rejoindre une école laïque[2].

Notes et références

  1. Michele Martin, Une musique venue du ciel : Vie et œuvre du XVIIe Karmapa, Ed. Claire Lumiere, (2005) — Série Tsadra — (ISBN 2905998733)
  2. Le jeune Pawo a été retiré de son monastère

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