Cosmologie bouddhiste

La cosmologie bouddhiste est la description de la configuration et de l'évolution de l'univers selon les Écritures et les commentaires canoniques bouddhistes.



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Terme bouddhique - Bouddhisme - Philosophie indienne

La cosmologie bouddhiste est la description de la configuration et de l'évolution de l'univers selon les Écritures et les commentaires canoniques bouddhistes.

Introduction

Dans l'Abhidharma des traditions Theravada et Mahayana, la cosmologie apparaît comme un ensemble homogène et autonome, qui est en fait la synthèse de différentes informations contenues dans les sutras, le vinaya et leurs commentaires. Ainsi, si aucun sutra n'expose la structure de l'univers de manière globale, on peut trouver dans de nombreux sutras des descriptions par le Bouddha d'autres mondes et d'autres états, ou des descriptions de l'origine et de la destruction de l'univers. La synthèse de ces données en un dispositif cohérent semble avoir eu lieu assez tôt, puisque le dispositif décrit dans la tradition Vibhajyavāda en pali correspond, à quelques différences mineures de terminologie près, avec celui de la tradition Sarvāstivāda, et daterait par conséquent d'avant leur séparation.

La description bouddhiste de l'univers ne concorde pas avec les connaissances astronomiques de l'Inde ancienne et ne peut par conséquent pas être reconnue comme une tentative de représentation réaliste, mais symbolique ou allégorique (voir Dix univers). Elle représente la vision d'un être éclairé, arhat ou bouddha, grâce à «l'œil divin» divyacakṣus (pali : dibbacakkhu) qui sert à voir l'apparition et la mort des univers, des êtres qui s'y trouvent et les états dans lesquels ils renaissent.

La cosmolologie bouddhiste comprend un aspect spatial décrivant les univers et un aspect temporel décrivant leur naissance et leur mort.

Cosmologie spatiale

On peut distinguer la cosmologie verticale (cakravāda) qui décrit l'étagement des mondes et la cosmologie horizontale (sahasra) qui décrit leur regroupement en ensembles de milliers, millions ou milliards.

Cosmologie verticale

Elle envisage plusieurs mondes étagés ou disposés en pyramide nommés par Buddhaghosa loka-dathu, «dispositif d'univers»[1]. Ils correspondent à différents états mentaux ou existentiels, et non à des lieux matériels. Ainsi les hommes et les animaux qui vivent côte à côte sont reconnus comme appartenant à des mondes différents. Un monde apparait dès qu'un être nait dans l'état correspondant et disparait quand il n'existe aucun être dans cet état. On considère qu'il existe 31 mondes (loka, «plan») répartis trois domaines (dhatu «composant», «élément»), les Tridhātu : Ārūpyadhātu (4 plans), Rūpadhātu (16 ou 17 plans) et Kāmadhātu (10 ou 11 plans) [2]. Les six états d'existence fréquemment représentés dans l'iconographie bouddhique (roue de l'existence karmique) sont généralement rattachés à ce dernier domaine.

Ārūpyadhātu

L'Ārūpyadhātu (sk. ), Arūpaloka (pali), gzugs. med. pa'i khams (tib. ), «monde sans forme», se compose d'êtres sans forme ayant atteint un ou plusieurs des quatre niveaux de la méditation arūpadhyāna lors de l'existence précédente et se situant dans un des quatre états d'absorption sans forme catuh samapatti. Ils forment les quatre plus hautes catégories de devas. Selon la pensée mahayana, certains êtres ayant atteint l'un des arupadhyana ne deviennent pas devas mais choisissent d'être des bodhisattvas qui restent dans le monde du désir Rupadathu pour assister les autres êtres dans leur éveil.

Les lokas (plans) de l'Ārūpyadhātu correspondent aux 4 arūpadhyānas ; du plus élevé au moins élevé dans la représentation étagée :

Rūpadhātu

Rūpadhātu (pali : Rūpaloka; tib : gzugs. kyi khams), «monde de la forme», se compose de devas possédant un corps subtil asexué invisible aux résidents du Kāmadhātu. Ainsi, ils doivent adopter une «forme grossière» s'ils veulent visiter les devas du Kamadathu, comme il est dit dans le Janavasabha sutta. Ces êtres ne perçoivent plus les sensations communes, ni les extrêmes de plaisir ou de souffrance sur le plan mental.

Leur état correspond à celui atteint à travers l'une des quatre méditations rūpadhyānas. Pour la tradition Theravada, les dhyanas permettent d'accéder chacune à trois niveaux d'état, et le niveau supérieur de la quatrième dhyana (suddhavasa ou «domaine pur») est lui-même subdivisé en cinq ; on obtient par conséquent un total de 16 lokas. Dans d'autres traditions on aboutit à un total de 17 lokas.

Les lokas du monde de la forme peuvent être décrits. Leur surface doublerait au fur et à mesure qu'on s'élève de niveau. Leur hauteur est exprimée en yojanas, mesure incertaine donnée dans certaines sources comme équivalant à 4000 tailles humaines, soit à entre 4, 54 et 7, 32 kilomètres.

Mondes Suddhavasa

Les mondes Suddhavasa (tib. gnas gtsang. ma) ou «domaines purs» sont composés des anagamins (ceux qui ne reviendront pas), êtres déjà en voie de devenir arhat après avoir entendu le prêche d'un bouddha et qui atteindront l'illumination sans retourner dans un monde inférieur. Dans une ère sans bouddha, ce monde peut se vider pour longtemps, mais il n'est jamais détruit par les catastrophes de la fin de l'univers. Les devas qui le composent sont des protecteurs du bouddhisme, par exemple Brahma Sahampati qui encouragea le Bouddha à répandre son enseignement juste après son illumination tandis qu'il hésitait à le faire[3]. Ils prédisent l'arrivée d'un bouddha et apparaissent sous la forme de brahmanes pour indiquert les signes auxquels on peut le reconnaitre. Ils s'assurent aussi que les bodhisattvas reconnaitront les quatre signes de leur renonciation durant leur dernière existence.

Les 5 mondes Suddhavasa :

Mondes Brhatphala

Ils sont composés de devas dont l'état mental, caractérisé par l'équanimité (upeksa), correspond à la 4e dhyana. Ils se situent juste au-dessus de la puissance de destruction du vent à la fin d'un mahakalpa (voir cosmologie temporelle). Selon la tradition Theravada, les mondes Punyaprasava et Anabhraka (3e et 4e ci-dessous) n'existent pas[2].

Mondes Subhakrtsna

Ils sont composés de devas au corps lumineux dont l'état mental, du niveau de la 3e dhyana, est caractérisé par la joie paisible (sukha). Ces mondes se situent juste au-dessus de la portée destructrice de l'eau à la fin d'un mahakalpa (cosmologie temporelle).

Mondes Abhasvara

Ils sont composés de devas dans un état mental correspondant à la seconde dhyana, caractérisé par le ravissement (piti) et la joie paisible (sukha)  ; pourvus d'un corps émettant des éclairs de lumière, ils s'exclament aho sukham! ("Oh joie!"). Leurs perceptions changent quoique leurs corps soient identiques.

Les mondes Abhasvara se situent au-delà de la puissance de destruction du feu à la fin d'un mahakalpa (cosmologie temporelle). Après la destruction d'un univers, le nouvel univers est dans un premier temps peuplé par des devas Abhasvaras qui y renaissent.

Mondes Brahma

Ils sont composés de devas dont l'état mental correspondant à la première dhyana est caractérisé par le dicernement (vitarka), l'attention (vicara), le ravissement (piti) et la joie (sukha). Ils sont détruits à la fin de chaque mahakalpa (cosmologie temporelle).

Kamadhatu

Kamadhatu (sk. ), Kamaloka (pali) (tib. 'dod. pa'i khams) «monde du désir» est composés d'êtres qui, quel que soit leur état, se trouvent sous la domination de Mara et des sens qui causent la souffrance.

Mondes célestes

Ils occupent chacun un espace fini de 80 000 yojanas de côté localisé dans les airs au-dessus du mont Sumeru.

Mondes de Sumeru

Sumeru est un mont immense localisé au milieu de la Terre ; il est aussi l'axe de révolution du Soleil et de la Lune. Il repose sur un vaste océan et est entouré de chaînes de montagnes et de mers. Les mondes Trayastrimsa et Caturmaharajikakayika, peuplés de devas, sont localisés respectivement à son sommet et sur ses pentes, alors que le monde des Asuras se trouve au niveau de l'océan de la base. De nombreuses créatures mythiques sont censées vivre sur le mont ou à ses alentours.

Dans certaines cosmologies, les Asuras se trouvent sous les pretas, à la limite entre les mondes terrestres et les enfers[2].

Mondes terrestres

Manusyaloka (tib. mi) – Ce monde se compose des quatre continents localisé dans l'immense océan entourant Sumeru. Ils sont trop éloignés l'un de l'autre pour qu'une liaison nautique soit envisageable, et seuls les cakravatin (souverains universels) peuvent circuler de l'un à l'autre par les airs grâce au joyau magique cakraratna (pali cakkaratana). La totalité est ceint d'un cercle de montagnes appelé Cakravada (pali : Cakkavada). Les quatre continents sont :

Tiryagyoni-loka (sk. ) ou Tiracchana-yoni (pali) (tib. dud. 'gro) – Ce monde se compose des animaux.

Pretaloka (sk. ) ou Petaloka (pali) (tib. yi. dvags) –Ce monde se compose des pretas ou «esprits affamés» qui hantent spécifiquement les déserts et lieux isolés.

Enfers

Les mondes Naraka (sk. ) ou Niraya (pali) (tib. dmyal. ba) sont les enfers où les êtres sont amenés à renaître pour une durée finie selon leur karma. Vivant dans la peur et l'angoisse, ils subissent différents tourments physiques.

Les mondes Naraka sont localisés à différents étages sous le continent Jambudvipa. Leur nombre et arrangement change selon les sources, mais le modèle le plus connu est celui des 16 Narakas, 8 chauds et 8 froids.

Narakas froids
  • Arbuda –Naraka des pustules;
  • Nirarbuda –Naraka des pustules ouvertes;
  • Aṭaṭa – Naraka des frissons;
  • Hahava –Naraka des lamentations;
  • Huhuva –Naraka des claquements de dent;
  • Utpala –Naraka du lotus bleu;
  • Padma –Naraka du lotus;
  • Mahapadma –Naraka du grand lotus;

La durée de vie dans chaque Naraka est 20 fois celle dans le précédent.

Narakas chauds

Fondations

Le mont Sumeru, dont l'altitude est de 80 000 yojanas, et les continents, reposent sur un socle de «terre d'or» localisé à 80 000 yojanas au-dessous de la surface de l'océan. Son épaisseur est de 320 000 yojanas. À 400 000 yojanas au-dessous de la surface de l'océan, il cède la place à une couche d'eau épaisse de 8 000 000 yojanas, qui repose elle-même sur un «cercle de vent» de 16 000 000 yojanas d'épaisseur qui sert de base commune à un millier d'univers.

Cosmologie horizontale

Selon la cosmologie horizontale ou sahasra (sk :millier), les quatre cieux du Kamadhatu occupent un espace horizontal limité de la taille du sommet du mont Sumeru. Les trois mondes Brahma localisés au-dessus s'étendent jusqu'aux confins de la chaîne de montagnes Cakravada, limite du Kamadhatu. Ce monde et les mondes Brahma forment un univers élémentaire, détruit par le feu à la fin d'un mahakalpa.

Les mondes Abhasvara, localisés au-dessus des mondes Brahma, recouvrent 1000 univers élémentaires ayant chacun son Sumeru et sa chaîne Cakravada, un soleil, une lune et quatre continents. Cet ensemble de 1000 univers s'appelle shasra-cudika-lokadhatu, «petite unité de 1000 univers» ou «chiliocosme» (chilio=1000), détruit par l'eau après 8 mahakalpas.

Les mondes Subhakrtsna recouvrent 1000 petits chiliocosmes et par conséquent 1 000 000 univers élémentaires, constituant un ensemble appelé dvisahasra-madhyama-lokadhatu, «moyenne unité de 1000² univers» ou «bichiliocosme», détruit par le vent après 64 mahakalpas.

Les mondes Brhatphala et Suddhavasa recouvrent 1000 bichiliocosmes, soit 1 000 000 000 univers élémentaires, constituant un ensemble appelé trisahasra-mahasahasra-lokadhatu, «grande unité de 1000³ univers ou «trichiliocosme».

Cosmologie temporelle

La cosmologie temporelle décrit l'apparition et la mort des univers. Elle est , comme l'ensemble des cosmologies indiennes, cyclique. L'unité de temps principale est le mahakalpa, qui n'est jamais clairement défini mais s'élève à plusieurs milliards d'années au minimum. Un mahakalpa est divisé en 4 kalpas qui sont :

Chaque kalpa est divisé en antarakalpas (pali antarakappa), «ère interne» ; pour le dernier kalpa durant lequel l'univers est vide, cette division est purement virtuelle.

Vivartakalpa

Cette ère est décrite dans l'Agganna Sutta (DN. 27). Le vent essentiel se lève et les structures de l'univers se reconstituent selon des modalités variables car il n'a pas nécessairement été détruit totalement jusque là. Les devas des mondes supérieurs y renaissent. Les premiers humains apparaissent, pourvus dans un premier temps de caractéristiques identiques à celles des devas : ils sont lumineux, vivent très longtemps , n'ont pas besoin de nourriture et se déplacent dans les airs. Avec le temps, ils acquièrent le goût de la nourriture, leur corps s'alourdit, ils se différencient sexuellement, procréent ; la société se forme avec ses vices. Ils se choisissent un roi nommé Mahasammata. Ils commencent à tuer les animaux pour les manger.

Vivartasthayikalpa

Premier antarakalpa - exemple de notre univers

Cette ère débuta avec la première renaissance d'un être dans un enfer ; l'ensemble des mondes furent ainsi créés. Les humains étaient dans un premier temps gouvernés par un cakravartin, souverain universel. Le Mahasudassana-sutta (DN. 17) mentionne ainsi Mahasudassana (sk. Mahasudarshana) qui aurait vécu 336 000 ans, le Cakkavatti-sihanada-sutta (DN. 26) mentionne pour sa part une dynastie fondée par Dalhanemi (sk. Dridhanemi), qui aurait succédé à Mahasudassana et dont les six premiers souverains auraient vécu 80 000 ans. Le 7e aurait refusé d'abdiquer pour devenir shramana comme ses prédécesseurs. Cette décision peu sage aurait causé la naissance de la pauvreté, puis du vol en conséquence, suivie de la naissance de la peine de mort et des crimes de sang.

La société continua de se dégrader avec la naissance de toutes sortes de mauvaises conduites, alors que la durée maximale de la vie humaine diminuait jusqu'à 100 ans (selon certaines sources, de moitié à chaque génération). Durant cette période, selon le Mahapadana-sutta (DN. 14), apparurent successivement les bouddhas Krakucchanda (pali : Kakusandha) – la durée de la vie humaine était alors de 40 000 ans - Kanakmuni (pali : Konagamana) – la durée de la vie humaine était de 30 000 ans – Kashyapa (pali : Kassapa) – la durée de la vie humaine était de 20 000 ans, et enfin le Bouddha historique, qui vécut 80 ans ; la vie humaine était alors réduite à moins de 100 ans généralement.

La fin de cet antarakalpa devrait voir la vie humaine continuer de diminuer jusqu'à un maximum de 10 ans ; les humains se marieront à 5 ans et l'inceste sera généralisé, de même que les haines intrafamiliales. Toute moralité disparaîtra et les pires seront choisis comme chefs. Une grande guerre aura lieu.

Deuxième antarakalpa - exemple de notre univers

Les survivants se repentiront et , avec le retour des bonnes conduites, la vie humaine s'allongera de nouveau jusqu'à 80 000 ans. Le cakravartin Sankha règnera alors, et sous son règne Maitreya renaîtra sur terre sous le nom d'Ajita, deviendra shramana et atteindra l'illumination. Après son départ, la dégradation reprendra.

Les cycles de progrès-dégradation des humains et de leur société se répètent ainsi pour chaque univers jusqu'au 19e antarakalpa. Dès lors, la vie humaine, après avoir de nouveau augmenté jusqu'à 80 000 ans, ne diminue plus car le vivartasthayikalpa s'achève.

Samvartakalpa

Il commence quand les êtres cessent de renaître dans les enfers, entrainant l'interruption de la renaissance dans des autres mondes. Quand même les mondes Brahma sont vides, un grand feu consumme l'univers au-dessous des mondes Abhasvara.

Samvartasthayikalpa

L'univers au-dessous des mondes Abhasvara reste vide jusqu'à ce que le vent essentiel se lève et que l'univers se reconstitue.

Autres destructions

Outre la destruction par le feu qui se produit à l'issue de chaque mahakalpa, l'ensemble des 8 mahakalpas a lieu une destruction par l'eau qui atteint jusqu'aux mondes Abhasvara. L'ensemble des 64 mahakalpas, soit après 56 destructions par le feu et 7 destructions par l'eau, a lieu une destruction par le vent qui atteint jusqu'aux mondes Subhakrtsna. Les mondes supérieurs ne sont jamais détruits.

Références et notes

  1. Paul Williams Buddhism : The early Buddhist schools and doctrinal history ; Theravāda doctrine Editeur : Routledge/ Taylor & Francis (1 septembre 2005) p. 130 note 36 (ISBN 0415332281) (ISBN 978-0415332286)
  2. Les 31 plans de l'existence (anglais) Site theravada accesstoinsight. org
  3. Susan Elbaum Jootla "Teacher of the Devas" : The Wheel Publication No. 414/416 (Kandy : Buddhist Publication Society, 1997) article link at Access to Insight
  4. 4 dans certaines sources


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